Salariés en insertion

Comment améliorer le retour à l’emploi des personnes en parcours d’insertion par l’activité économique ne maîtrisant pas les compétences de base ?

Voir le kit complet

Ce kit est centré sur le rôle des structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) dans le retour à l’emploi. Une présentation de ce dispositif (pages 8 à 11) montre tout l’intérêt d’un palier intermédiaire entre l’inactivité et l’emploi ordinaire pour prendre la mesure des différents freins à lever, et prendre le temps de développer l’indispensable maitrise des compétences clés (pages 12 à 14).

Une attention particulière est portée à l’entrée en formation, et à des dispositifs de positionnement soigneusement élaborés (page 16 et 17).

Trois actions sont ensuite détaillées, avec différents points forts :

  • la présentation complète d’un module de formation sur l’accès à l’emploi (pages 18 et 19)
  • l’intérêt de la « triple alternance » entre SIAE, lieu de formation et immersion en entreprise (page 21)
  • l’utilisation d’un « livret de suivi » et la préparation de « fiches d’expérience » pour développer la verbalisation des compétences professionnelles puis la rédaction sur support numérique.
  • La délicate question du rapport à l’école: comment réagir quand les participants aux formations demandent des notes et des dictées ? (page 24)
  • L’intérêt de temps de régulation en cours de formation, entre participants comme entre accompagnants (page 28).

« On peut faire une formation aux compétences clés avec tout ce qui intéresse les participants : par exemple, apprendre à rechercher des entreprises, apprendre à se repérer sur un plan, passer un CACES, passer le permis, aller travailler concrètement sur le chantier ». (Véronique Royer, page 23)

Des convictions

  • La nécessité d’individualiser les parcours, en adaptant les contenus de formation aux besoins et centres d’intérêt des participants, en faisant régulièrement un point personnel sur leurs progressions.
  • L’opportunité d’une formation aux compétences de base pour développer des connaissances métiers ou sur la recherche d’emploi. « Sortir du manuel de formation aux fiches figées pour passer à la logique des documents réels didactisés facilite l’implication et l’engagement des salariés dans la formation. » (page 33)
  • Le rôle central du formateur dans le développement de la motivation des apprenants, tant au niveau des compétences de base, que de la recherche d’emploi.
  • Les salariés sont en attente de retours, de temps de reconnaissance de leurs acquis comme autant de points d’étape dans un parcours de réussite.